Au dela des forets,
a un ou deux kilomètres de nous,
une meute de loup chantais,
Trois, peut-ètre quatre voix étaient perceptibles,
hésitantes, mantantes dans les aigus,
chacune suivaient la précédente
jusqu'a se fondre en un choeur confus.
Les voix se perdaient dans les échos lointains du fleuve gelé,
puis resurgissaient.
Un vent léger et capricieux souflait,
emplifiant ou amenuisant la mélodie,
suivant qu'il l'emportait vers le sud ou nous l'amenais.
Ce chant aurait pu avoir traversé un millier d'années de neige et de glace,
compactépar le vent,
voyagant comme la lumière des étoiles,
depuis une source disparue a jamais.
John Haines
ce poème n'est pas de moi mais je le trouvais trop joli pour le laisser sur le livre ou je l'ai pri ...